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Réalisateur : David Fincher

Date de sortie : 13 cotobre 2012 (cinéma), août 2011 (DVD/Blu-ray)

Genre : Drame

 

Synopsis :Une soirée bien arrosée d'octobre 2003, Mark Zuckerberg, un étudiant qui vient de se faire plaquer par sa petite amie, pirate le système informatique de l'Université de Harvard pour créer un site, une base de données de toutes les filles du campus. Il affiche côte à côte deux photos et demande à l'utilisateur de voter pour la plus canon. Il baptise le site Facemash. Le succès est instantané : l'information se diffuse à la vitesse de l'éclair et le site devient viral, détruisant tout le système de Harvard et générant une controverse sur le campus à cause de sa misogynie. Mark est accusé d'avoir violé intentionnellement la sécurité, les droits de reproduction et le respect de la vie privée. C'est pourtant à ce moment qu'est né ce qui deviendra Facebook. Peu après, Mark crée thefacebook.com, qui se répand comme une trainée de poudre d'un écran à l'autre d'abord à Harvard, puis s'ouvre aux principales universités des États-Unis, de l'Ivy League à Silicon Valley, avant de gagner le monde entier...

Cette invention révolutionnaire engendre des conflits passionnés. Quels ont été les faits exacts, qui peuvent réellement revendiquer la paternité du réseau social planétaire ? Ce qui s'est imposé comme l'une des idées phares du XXIe siècle va faire exploser l'amitié de ses pionniers et déclencher des affrontements aux enjeux colossaux... (Source allociné)

 

Comme la plupart des ados de mon âge, je suis sur facebook donc, je me sentais assez concernée par le sujet du film et puis, comme je l’utilise tous les jours, autant en savoir plus sur son histoire.

 

Côté scénario, Aaron Sorkin s’est inspiré d’un livre, The Accidental Billionaires de Ben Mezrich (en France, on trouve le livre sous le nom de La revanche d’un solitaire). Les dialogues sont intelligents, parfois cyniques et souvent en language informatique. Et c’est justement ça qui peut faire que le film soit un problème pour les « non-geeks », il y a vraiment des moments où ton cerveau bug à cause d’une saturation de mots incompréhensibles  mais, on arrive quand même à suivre le cours de l’histoire sans problème majeur. Le rythme est très bon, aucun moment trop long ou trop court. Rien que la première scène, le dialogue entre Marc est sa petite amie est très accrocheur, à partir de ce moment, on ne peut plus détacher ses yeux de l’écran…

Au niveau des acteurs, rien à dire, Jesse Eisenberg n’a jamais été aussi convainquant tout comme Justin Timberlake et Andrew Garfield. Rooney Mara est juste méconnaissable dans le rôle d’Erica (pour ceux qui ont vu le Millenium américain, Lisbeth c’est bien elle…) et Brenda Song est hilarante et effrayante en hystérique amoureuse.

Côté musique, la B.O est excellente, signée par Trent Reznor (leader de Nine Inch Nails). On pourrait presque la comparer à celle de Clint Mansell dans Requiem For a Dream mais dans un autre genre car elle rythme le film en étant omniprésente et elle nous montre de quelle façon Zuckerberg et ses amis sont des drogués de l’informatique.

Si on regarde bien, le film est assez sombre dans les deux sens du terme ; l’histoire en elle-même n’est pas gay, jalousie, lâcheté, trahison et j’en passe. La lumière n’est pas très présente, on a souvent des scènes où l’éclairage est faible. Pour les décors, rien à redire, on se croirait à Harvard et dans la Sillicon Valley.

Le film est présenté avec un pied dans le présent et un dans le passé. En fait, on assiste aux 2 procès du créateur de Facebook qui doit se justifier et qui donne donc lieu à de longs flashbacks.

Une scène vraiment extraordinaire, la course d’aviron rythmée par Peer Gunt qui fait battre notre cœur à 100 à l’heure (j’ai dû me la repasser 5 fois tellement j’ai adoré).

A la fin du film, je ne savais vraiment pas quoi penser de Zuckerberg, on ne sait pas si on doit le traiter de « gros con » (je cite le film) ou si on doit le plaindre. Oui oui, le plaindre, être le plus jeune milliardaire du monde, c’est bien. Avoir perdu son unique meilleur ami, moins bien.

 

En bref, David Fincher signe son 8ème film avec les prochains grands d’Hollywood et nous met mal à l’aise tout en nous réjouissant d’une telle intelligence. The Social Network a bel est bien réussis à marquer les esprits, c’est pourquoi je lui accorde un 5/5. Ce film est un chef-d’œuvre, tout simplement et il mérite ses 11 prix (dont 3 Oscars).

Tant qu'à faire, si vous pouvez, regarder le en vo, les doublages ne sont pas géniaux à part celui de Jesse Eisenberg.

                                                                            Bon Week-End :)

                                                                                                   Crapaud

                                                               

    

Tag(s) : #Drame
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